En forêt de Soignes... J'ai surtout croisé des Opilions... Mais d'abord les araignées !
Voici un petit mâle Ballus chalybeius, le même que dans mon jardin !!
Bien qu'en Belgique nous n'ayons que l'espèce Ballus chalybeius, il existe aussi, ailleurs, la Ballus rufipes...
Pour les distinguer, ça se joue au niveau des pattes arrières (IV).
challybeius n'a que des anneaux noirs !
rufipes : ces pattes sont parcourues par un long fil noir (Simon)
J'adore cette bouille !
Alors je l'ai vu "rebobiner" du fil mais je ne sais pas si cette pelote lui appartient !
Quelle bestiole fascinante qui vous suit du regard...
mâle Ballus chalybeius
On a souvent le nez en l'air en forêt pour admirer ces hêtres magnifiques...
Plus rarement je regarde au sol et la chance m'a permit de croiser cette superbe araignée-loup, une Pardosa sp.
Un fasciés typique !
Des racines superbes...
L'araignée suivante est un mâle Metellina... qui, si on suit la théorie du guide des araignées de France et d'Europe de M.J.Robert, est un mâle Metellina mengeiprintanier au vue des longues soies ventrales des métatarses I et II...
Sur les arbres tronçonnés, la vie continue !!
Rncontre furtive aussi avec celle qu'on appelle araignée-citroën, à cause des chevons de son abdomen... Anyphaena accentuata!
Ici un mâle...
Pou suivre une araignée courge ou Epeire concombre, une Araniella sp.
Toute petite aussi un mâle Nigma flavescenssous sa toile refuge...
et une Achaearanea lunata, devenueParasteatoda (P. magnifique en langage vernaculaire), en plein repas... 2,5 à 3mm !
et ce ne sont pas les proies qui manquent !
Pour suivre les Opilions... une arachnide sans venin !!
Essentiellement des Rilaena triangularis...
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La photo suivante est particulière... regardez à gauche... il est tenu par une patte !!
Effectivement, un autre Opilion le tient... étonnant, non ?
Un possessif ?
L'autotomie... "Une faculté, pour se libérer, de se séparer d'une patte... Cette rupture ne se produit pas au hasard mais soit à l'articulation hanche-trochanter, doit (pour les araignées) à l'articulation patella-tibia. Dans les deux cas, la perte d'hémolymphe est insignifiante et l'hémostase est rapide alors qu'une blessure en un autre endroit cause une hémorragie souvent mortelle. Un membre perdu peut se régénérer tant que l'araignée n'a pas effectué sa dernière mue... mais malheureusement pas chez les Opilions ! (Les Araignées - Michel Hubert)"